Boire, écrire, s'enfuir
Christophe Miossec : Chant, guitare
Mirabelle Gilis : Violons, claviers, mandoline
Sébastien Hoog : Guitare
Laurent Saligault : Basse
Guillaume Rossel : Batterie, claviers, guitare
Un concert exceptionnel, où Miossec rejouera son premier album, réarrangé de fond en comble.
Depuis Boire, sorti en 1995 sur un label bruxellois indépendant, onze albums se sont passés. Ce disque au petit budget, sec, sans batterie avec seulement deux guitares, une basse et ses paroles rugueuses, a fait bouger les lignes. Loin des canons de l’époque, Miossec s’est fait une place dans l’histoire de la chanson française avec ses textes crus, désabusés et sa musique dépouillée. Son succès immédiat lui permet de livrer des prestations fortes et intenses pendant près de 120 dates (y compris en première partie de Patti Smith). Vingt-cinq ans après, il est temps pour Miossec de rejouer les morceaux de son premier album, relus sous la lumière du jour, malaxés et réarrangés.
Pour compléter les douze titres de l’album qui, pour la plupart, n’ont plus été joués en concert depuis 1998, quelques chansons (qu’il a écrites) viendront se greffer, de Jane Birkin, à Stephan Eicher en passant par Alain Bashung. En forme de bilan, ce concert sera ponctué par quelques mots, de façon à éclairer l’histoire et la prolonger. Comme Boire, avec son absence de batterie, ne se voulait pas être « rock », les quatre musiciens l’accompagnant ici viennent d’autres univers : classique, contemporain et jazz. Des instruments éclairés sur scène, comme des pièces de musée, de collection, constitueront le décor, sobre.
En co-réalisation avec le Café Charbon.
Presse :
"Il n'y a pas ou peu de fiction dans les textes de Miossec, mais le récit direct et sans manières du vécu d’un homme qui peut écrire sur ses lâchetés comme sur ses défaites. C'est le répertoire d’un fils d’ouvrier façonné par une ville qui a l’horizon pour elle : Brest." France Inter
"Boire marque les esprits. Miossec prouve qu’avec seulement des guitares sèches et pas de batterie, on peut quand même faire gronder le tonnerre." L'Express
"Ce disque, qui n'aurait pu jamais voir le jour, a changé durablement le visage de la chanson et du rock français" Ouest France
- Emission Opopop sur France Inter
- Interview sur France Info
- Interview sur Europe 1
- Article sur Le Monde