Seul survivant d’un naufrage, Gulliver se réveille sur le rivage de l’île de Lilliput, un étrange royaume assailli par des êtres minuscules. Devenu géant malgré lui, il terrorise les lilliputiens, qui l’emprisonnent et le présentent à L’Empereur et à sa femme l’Impératrice Cachaça. Au milieu de ces créatures, Gulliver, pacifique, observe l’agitation des hommes et la versatilité des puissants, leur goût du pouvoir et de la guerre.
Christian Hecq et Valérie Lesort s’emparent de cette satire sociale et politique pour en faire un hymne à la différence. À la fois burlesques et ridicules, les lilliputiens sont construits en marionnettes, hybrides, avec un petit corps et une grosse tête, joués par les comédiens. De la boîte noire aux manipulations d'objets, et grâce à leurs trouvailles visuelles, leur univers se déploie à merveille dans ce conte foisonnant, exaltant son ironie piquante. Une comédie jubilatoire dans une mise en scène drôle et inattendue !
Leurs précédentes adaptations, 20000 lieues sous les mers de Jules Verne, et La Mouche, libre adaptation de la nouvelle de George Langelaan et du film de David Cronenberg, ont chacune enchantées les critiques et gagnées des Molières. En 2022, Christian Hecq et Valérie Lesort se lancent ce nouveau défi : adapter le célèbre roman d’aventures fantastiques de Jonathan Swift paru en 1726, Le voyage de Gulliver.
(Uniquement le 30/03) Circuits 4 et 6
(Uniquement le 31/03) Empruntez les lignes régulières du réseau Taneo pour vous rendre à La Maison et repartez chez vous gratuitement avec la navette Cultur'bus
Un dispositif d'audiodescription sonore et d'amplification sonore vous est proposé pour ce spectacle (uniquement le 31/03)
Immergés dans un aquarium géant installé sur le plateau de la grande salle, deux circassiens vont livrer une performance unique. Experts du sol terrestre, ils ont passé leurs dix dernières années à jouer du poids des autres et de la gravité à travers le cirque. Nageurs aguerris et apnéistes, ils aiment également se construire dans l’eau pour explorer leurs sensations. C’est donc tout naturellement qu’Out of the blue est né, union du cirque et du milieu aquatique.
En utilisant la virtuosité aquatique, chorégraphique et respiratoire, Out of the blue reconnecte l’humain avec ses capacités d’apnée. Leur performance est telle que nous oublions presque qu’ils sont dans l’eau, privés d’air.
Quelle perception l’homme a-t-il de son propre corps ? Quelles sont les possibilités qu’il nous offre ? Sachant que nous venons au monde après neuf mois de vie aquatique en apnée dans le liquide amniotique et que notre corps est composé à 65 % d’eau, l’apnée mobilise nos ressources physiologiques primitives. Notre corps est aujourd’hui adapté à la vie terrestre, mais, sans en avoir vraiment conscience, il a gardé enfoui, au fil de son évolution, quelque part au fond de ses cellules, la mémoire de sa vie aquatique.
Cherchant à repousser les limites, les deux artistes de cirque invitent à reprendre goût avec l’eau et à éveiller vos sens et vos instincts primitifs. Une performance unique, où la réalité du monde terrestre laisse place à la rêverie du monde aquatique.
Ce spectacle est une création 2022
(Uniquement le 7 avril) Empruntez les lignes régulières du réseau Taneo pour vous rendre à La Maison (T2) et repartez chez vous gratuitement avec la navette Cultur'bus
(Uniquement le 7 avril)
Un plongeon dans toutes les conséquences que peut avoir l’amour sans borne d’une mère pour son fils.
Licencié de son travail, chassé par sa femme, le fils allait accomplir le plus grand des péchés : effacer lui-même sa vie. À bientôt quarante ans, il voit sa vie ratée. Personne ne lui a montré comment l’on vit. Mais, il rencontre un petit gars qui ne paie pas de mine, qui lui fait miroiter un glorieux chemin de radicalisation. Lui, au moins, il croit en lui. Sa mère, à l’instinct infini et à l’amour aveugle, chez qui il vient de trouver refuge, est folle d’inquiétude de le voir sous la coupe d’un pote qui est venu squatter chez elle. Après une dispute, elle s’évanouit. Quand elle revient à elle, elle prend son fils pour son mari, ce père mort dans un accident de voiture quand le fils n’avait que treize ans...
Grâce à la lubie de sa mère, le fils devient ce père qu’il n’a pas connu. Et grâce à ce père qu’il invente, il devient enfin lui-même.
La Cie O t’aim ose aborder, jusqu’à en rire, la question du terrorisme et de la radicalisation, en déroulant un mélo à la fois comique, attachant et qui va dévier vers un road-movie entre mère et fils. Les comédiens ici rassemblés sont capables de rendre crédible une histoire qui semble impossible et qui pourtant a existé : un jour, une mère a fait sortir son mari de sa tombe pour qu’il vienne s’occuper de leur fils.
En co-réalisation avec le Théâtre Municipal de Nevers.
Christine Murillo a eu le Molière 2020 de la comédienne dans un spectacle de théâtre public pour La Mouche.
Soutenu par la Spedidam
Une fantaisie musicale en un acte de Jacques Offenbach, revisitée par le Théâtre du Temps Pluriel !
Ancien fabricant de machines à coudre, Amilcar Rabastens est rentier. Cinquantenaire célibataire, il est très attiré par le beau sexe et cherche une remplaçante jeune et jolie à sa bonne, qu’il vient de congédier. Dans le même temps, il force son neveu, Gustave, à renoncer à sa petite amie Catherine, dite Pomme d’Api, car pour lui, les relations ne doivent pas s’écrire dans la durée. Gustave, désemparé et craignant pour son héritage, s’exécute. Mais quand la nouvelle servante de son oncle se présente, Gustave reconnaît immédiatement Pomme d’Api en cette dernière. Il tente alors de la reconquérir, mais celle-ci se montre indifférente à ses regrets.
Opérette datée de 1873, Pomme d’Api fait partie de ces petits joyaux dont Offenbach est coutumier. Souvent éclipsée par les œuvres majeures qui l’ont précédées (Orphée aux enfers, Les Fées du Rhin, Robinson Crusoé...), on y retrouve néanmoins ce mélange si particulier de joie et d’exubérance qui font le charme d’Offenbach.
Cette nouvelle mise en scène se propose de sortir la pièce de son ancrage dans le second empire en transposant le triangle amoureux dans l’atmosphère douce et colorée des années 60. En souhaitant ainsi sortir des clichés attendus, la pièce interrogera la notion du désir dans notre société dans une ronde surréaliste, drôle et tendre, où planeront les ombres de Magritte et de Jacques Demy.
Une pomme juteuse, savoureuse, et non calibrée !
Presse :
- Article dans Le Journal du Centre, 13/12/2020
En partenariat avec les communautés de communes de Bazois Loire Morvan, Amognes Coeur du Nivernais et les villes de Châtillons-en-Bazois, Saint-Benin-d'Azy, Clamecy, Sougy-sur-Loire et Imphy
Trois danseuses, accompagnées d’un musicien, mettent en lumière le corps en réhabilitation, ses moyens et sa puissance d’agir au travers d’un traumatisme.
Tout ce fracas est né du désir de Sylvère Lamotte d’explorer les limites du mouvement. Où le mouvement naît-il et quelle est sa résonance? Curieux d’explorer ce langage sur les corps en réhabilitation, il décide de s’immerger en milieu hospitalier de 2012 à 2019 et mène plusieurs recherches « Culture & Santé » sur la réappropriation sensible du corps technique, mêlant patients et soignants. Les récits de corps et de mémoire corporelle commencent alors à résonner avec les créations de la compagnie. De quoi un corps est-il capable ? Comment un être décide-t-il de grandir autour, au travers des traumatismes qu’a subi le corps ? Ces questions ont toujours animé Sylvère Lamotte, l’amenant à la danse et au mouvement. Le processus de la création de Tout ce fracas est divisé en deux temps : un temps de recherche et d’immersion dans des établissements de santé, mêlant les danseuses et le musicien aux patients et personnel soignant - puis une étape de création, en studio, avec notamment une recherche approfondie autour de la surexposition des corps en état de fatigue. Les trois danseuses, toutes entretenant un rapport personnel au corps empêché seront accompagnées sur scène par Stracho Temelkovski, multi-instrumentiste (Mandol, Basse, voix et percussions), adaptant des œuvres au contact de la danse pour que les corps et la musique soient sur la même fréquence.
La compagnie Lamento, créée en 2015 par Sylvère Lamotte, met l’expérimentation physique et relationnelle au cœur de sa pratique. Très tôt initié à la danse contact, à laquelle il reste attaché dans sa pratique, le chorégraphe fonde sa recherche sur la rencontre avec l’autre. En proche collaboration avec Jérémy Kouyoumdjian, rencontré au Ballet Preljocaj, Sylvère Lamotte explore ses propres protocoles de travail, ouverts à la réflexion collective, à l’improvisation et à la spontanéité des propositions. En 2015 il créé Ruines (Prix Beaumarchais SACD 2016), puis Les Sauvages en 2017 et L’Echo d’un infini en 2019.
Sylvère Lamotte est artiste associé à La Maison à partir de 2020 pour trois ans.
Sept danseurs exaltent la puissance du collectif dans une danse intense et acrobatique. Leur moteur ? Le rythme, incessant et obsédant. Faisant surgir l’ébullition, il insuffle l’énergie aux corps.
Näss est un dialogue entre les danses et musiques traditionnelles d’Afrique du Nord, qui ont bercé l’enfance du chorégraphe, et leur réécriture à l’aune des cultures urbaines qu’il a découvertes en France. La dimension populaire et moderne de la danse hip-hop est ici confrontée aux danses traditionnelles, à la lisière entre le profane et le sacré. Ces états de corps contradictoires interrogent l’attachement aux rites et aux racines, proposant de les replacer dans son cheminement jusqu’aux pratiques actuelles. Les cadences des danses traditionnelles marocaines et le mysticisme de la tradition Gnawa, ont été des sources d’inspiration essentielles du chorégraphe. Il s’est également inspiré de l’histoire du célèbre groupe Nass el Guiwane des années 70 au Maghreb, hip-hop au texte incarné, empreint de traditions ancestrales. Näss revêt donc une dimension universelle, la quête permanente des hommes vers un ailleurs, spirituel ou physique avec comme langage commun le rythme, celui qui unit et déplace les corps.
Cette danse hip-hop connectée aux racines tribales et africaines est un souffle, à la fois physique et mystique, nous rappellant à tous la nécessité d’être solidement ancrés à sa terre pour mieux en sentir ses vibrations.
Empruntez les lignes régulières du réseau Tanéo pour vous rendre à La Maison (T2) et repartez chez vous gratuitement avec la navette Cultur'bus. Le périmètre desservi comprend les communes de Nevers, Coulanges et le Sud de Varennes-Vauzelles. Il vous suffira d’indiquer votre arrêt de destination au conducteur à la montée dans le bus. Il adaptera son parcours en fonction des demandes !