Louis retourne dans sa famille pour la première fois depuis des années. Ce sont les retrouvailles avec le cercle familial. Il a l’intention de leur annoncer sa maladie et sa mort prochaine, irrémédiable, mais son arrivée fait resurgir souvenirs et tensions familiales. De cette visite qu’il voulait définitive, il repartira sans rien avoir dit, plus solitaire encore face à la mort. Comme souvent dans les textes de Jean-Luc Lagarce, il est question d’amour, de souvenirs lessivés et de règlements de compte. L’heure est au bilan : on revient sur ses pas, sur ses traces, on fait l’inventaire de ses sentiments et de sa vie pour essayer d’en faire le deuil et tout cela avant l’oubli, avant la mort.
Juste la fin du monde est le premier volet d’une trilogie écrite en 1990, alors que Jean-Luc Lagarce se savait atteint du sida. Toutefois, aucune complaisance ni amertume. Aucune morbidité. C’est toujours la vie, aussi dérisoire soit-elle, qui est louée comme un don de soi à ceux qui survivent. Il faut aussi compter sur « quelques éclaircies », premier titre de la pièce.
Un théâtre de l’intime, mis en scène par Olivier Broda du Théâtre du Temps Pluriel.
Interview d'Olivier Broda sur Bac Fm (octobre 2019)
POUR LES INVITÉS DU CRÉDIT AGRICOLE CENTRE-LOIRE :
Vous détenez pour les spectacles suivants une invitation ? Les billets ne sont plus valables. Merci de vous rapprocher de votre caisse locale si vous souhaitez obtenir une nouvelle invitation pour Juste la fin du monde :
La représentation de Clamecy du 18 mars est reportée le 08 octobre 2020 à 20h.
Après son immense succès à Broadway, découvrez l’adaptation française de Rouge de John Logan : un spectacle volcanique comme une joute verbale passionnée entre un artiste et son assistant.
New-York, fin des années 50. Dans son immense atelier, des traces éblouissantes de peinture rouge sang envahissent le sol, des pots et des toiles s’amoncellent. Mark Rothko, maître de l’expressionnisme abstrait américain, se retrouve aux prises avec une commande de vastes peintures murales que vient de lui passer le fameux restaurant du Four Seasons. « Peindre, c’est penser », « Peindre, c’est attendre pendant 90 % du temps et travailler pendant 10 % » affirme Mark Rothko devant Ken, son nouvel assistant, étudiant des Beaux-arts. Il s’apprête à l’embaucher et lui donne des instructions pour mélanger les peintures, assembler les châssis, préparer les toiles... Mais, après l’intimidation, les relations entre l’artiste installé et l’aspirant peintre se détériorent. Le jeune homme n’hésite pas à remettre en question les théories de Rothko, le poussant dans ses retranchements et le mettant face à ses contradictions. Il ira même jusqu’à l’accuser d’hypocrisie et de compromission mercantile… Un choc des générations où sont mises à nues des vérités sur le milieu de l’art.
Qu’est-ce que l’art ? Est-on encore un artiste quand on cède aux sirènes de l’argent ? Avec Rouge, l’auteur John Logan (scénariste hollywoodien de Gladiator), s’empare de ces sujets avec force et
efficacité. Jérémie Lippmann a déclaré en lisant le texte : « C’est pour rencontrer des oeuvres telles que celle-là que je suis devenu metteur en scène. »
Niels Arestrup a reçu le Molière 2020 du Comédien dans un spectacle de théâtre privé
Cette pièce a reçu 6 Tony Awards.
Retrouvez à cette occasion Alexis Montcorgé, venu à La Maison en 2017 jouer Amok de Stéphane Sweig.
Amplification sonore disponible sur ce spectacle.
Merci de bien vouloir signaler votre demande de récepteur lors de l'achat de vos billets. Informations auprès de Bérénice Roux : 03.86.93.09.24 / berenice.roux@maisonculture.fr
Empruntez les lignes régulières du réseau Tanéo pour vous rendre à La Maison (T2) et repartez chez vous gratuitement avec la navette Cultur'bus. Le périmètre desservi comprend les communes de Nevers, Coulanges et le Sud de Varennes-Vauzelles. Il vous suffira d’indiquer votre arrêt de destination au conducteur à la montée dans le bus. Il adaptera son parcours en fonction des demandes !
Que reste-t-il d’Hiroshima dans la mémoire collective des jeunes générations ? Des fragments, des moments historiques, des souvenirs ?
Thomas Lebrun et ses neuf danseurs s’inspirent librement du roman et du film Hiroshima mon amour de Marguerite Duras et Alain Resnais, de leur voyage dans cette ville japonaise aujourd’hui, et de leurs différentes rencontres, pour interroger la transformation et l’effacement de la mémoire. Leur immersion dans la réalité s’est construite grâce à des échanges avec les hibakushas (les victimes des bombardements atomiques) et avec les personnes qui s’occupent du mémorial de la paix. Une discussion avec une amie de la petite Sadako (la petite fille aux mille grues, icône de la paix décédée à douze ans des suites de la bombe atomique), leur a notamment offert une rencontre unique avec de jeunes danseurs de kagura et de leur maître. Grâce à tous les regards, mots et témoignages de ceux qui ont vu et raconté la catastrophe, la compagnie est rentrée en France nourrie d’un imaginaire nouveau, d’un savoir et d’une autre vision des choses. Pour l’aider à créer ce lien mémoriel, le chorégraphe a fait appel à la plasticienne japonaise Rieko Koga, imaginant un environnement scénique mouvant pour neuf interprètes, où les parcours s’entrelacent, où le geste traditionnel réapparaît, transformé par la modernité.
Ils n’ont rien vu se termine par un extrait du témoignage, en japonais, d’Orimen Shigeko, survivante de cet événement : « Il ne faut plus jamais faire la guerre. Il faut abandonner toutes les armes nucléaires et ne plus en fabriquer. C’est notre responsabilité de préserver et de protéger la paix dont nous profitons aujourd’hui. C’est ce message que je voudrais vous transmettre ». Elle disait cela en 1990, elle avait alors 82 ans...
Empruntez les lignes régulières du réseau Tanéo pour vous rendre à La Maison (T2) et repartez chez vous gratuitement avec la navette Cultur'bus. Le périmètre desservi comprend les communes de Nevers, Coulanges et le Sud de Varennes-Vauzelles. Il vous suffira d’indiquer votre arrêt de destination au conducteur à la montée dans le bus. Il adaptera son parcours en fonction des demandes !
L’Opéra Éclaté interprètera le dernier opéra-bouffe de Rossini, La Cenerentola, dans une mise en scène de Clément Poirée. Exceptionnel !
Cendrillon, célèbre conte populaire immortalisé par Charles Perrault et les frères Grimm, a beau être dans toutes les mémoires, cette version n’est pas tout à fait la même – même si le livret de Jacopo Ferretti s’en inspire.
Oubliée la fée, envolés citrouille et soulier de vair ! Le prince se cache sous les traits du valet, le valet devient prince pour un temps, le philosophe devient mendiant... Une débauche joyeuse et frondeuse, où Cendrillon deviendra princesse, le père terrible tombera de son piédestal et tout cela, au nom de l’amour véritable. Au milieu de cette liberté naissante, le revers des personnages se laisse entrevoir, l’esprit de désordre règne et, finalement, tout reprend vie ! Les vocalises brillent, fusent, et les phrases se bousculent dans les airs. Les jeux de mots crépitent et galopent en rythme sur la musique truculente et aérienne de Rossini.
La Cenerentola est une splendide occasion de rêver avec Rossini et Ferretti à nos grands élans de libertés, mais aussi de jouer, avec le recul de deux siècles, à débusquer les germes de leurs suites en clair obscurs, bel et bien présentes dans cette oeuvre empreinte d’enthousiasme. Rossini eut d’ailleurs de quoi être fier de sa pièce, qu’il acheva à l’âge de vingt-quatre ans... en trois petites semaines et qui fit un triomphe. Magique, non ?
"Comme nous l’avions déjà fait en 2017 avec Les Noces de Figaro, la mission d’Opéra Eclaté est de découvrir et d’accompagner des jeunes chanteurs en leur permettant d’effectuer des prises de rôles et en mettant à leur disposition des outils de travail d’une grande exigence artistique et un environnement favorable à leur épanouissement professionnel." Eric Perez, Directeur artistique d’Opéra Éclaté
Un plongeon dans toutes les conséquences que peut avoir l’amour sans borne d’une mère pour son fils.
Licencié de son travail, chassé par sa femme, le fils allait accomplir le plus grand des péchés : effacer lui-même sa vie. À bientôt quarante ans, il voit sa vie ratée. Personne ne lui a montré comment l’on vit. Mais, il rencontre un petit gars qui ne paie pas de mine, qui lui fait miroiter un glorieux chemin de radicalisation. Lui, au moins, il croit en lui. Sa mère, à l’instinct infini et à l’amour aveugle, chez qui il vient de trouver refuge, est folle d’inquiétude de le voir sous la coupe d’un pote qui est venu squatter chez elle. Après une dispute, elle s’évanouit. Quand elle revient à elle, elle prend son fils pour son mari, ce père mort dans un accident de voiture quand le fils n’avait que treize ans...
Grâce à la lubie de sa mère, le fils devient ce père qu’il n’a pas connu. Et grâce à ce père qu’il invente, il devient enfin lui-même.
La Cie O t’aim ose aborder, jusqu’à en rire, la question du terrorisme et de la radicalisation, en déroulant un mélo à la fois comique, attachant et qui va dévier vers un road-movie entre mère et fils. Les comédiens ici rassemblés sont capables de rendre crédible une histoire qui semble impossible et qui pourtant a existé : un jour une mère a fait sortir son mari de sa tombe pour qu’il vienne s’occuper de leur fils.
En co-réalisation avec le Théâtre Municipal de Nevers.
Christine Murillo a eu le Molière 2020 de la comédienne dans un spectacle de théâtre public pour La Mouche.
Soutenu par la Spedidam
A2R compagnie revisite un classique de Victor Hugo au texte riche et exigeant, mais surtout et avant tout, un grand poème d’amour.
Don Salluste vient d’être exilé par la Reine. Il décide de se venger en utilisant son cousin Don César devenu par la force du destin un va-nu-pied. Celui-ci refuse, ne voulant pas s’abaisser à blesser une femme. Il est envoyé aux galères. Don Salluste décide alors de se servir de son valet pour accomplir sa vengeance : Ruy Blas, qu’il sait fou d’amour pour la Reine, devient alors le nouveau Don César. Il monte assez vite dans les hautes sphères du pouvoir, aidé par la Reine qui tombe rapidement sous le charme de ce jeune politicien vertueux, guidé par l’amour du peuple et la grandeur de l’Espagne ! Mais l’heure de la vengeance a sonné... Don Salluste, revenu d’exil en secret, veut mettre à exécution son plan. Ruy Blas comprend alors que son amour pour la Reine va la perdre.
À travers le théâtre, la musique et la danse, la troupe talentueuse et complice nous contera les histoires de Ruy Blas, héros romantique et révolté, d’un seigneur cynique et machiavélique, d’un aventurier épicurien, d’une reine prisonnière, d’un amour impossible et de ministres corrompus qui pillent le pays pour assouvir leurs ambitions personnelles... Une pièce envoûtante de Victor Hugo à découvrir dans cette version moderne où se mêlent, s’unissent et s’opposent tous les genres, que ce soit la tragédie, la comédie, le mélodrame ou la bouffonnerie.
Le quotidien d’un couple mère-fils, ponctué par des expériences de téléportations plus ou moins réussies, au temps des prémices de l’informatique.
Dans les années 60, au cœur d’un village, Robert vit avec sa maman Odette. Il a la cinquantaine, dégarni, bedonnant et mal dans sa peau, il présente tous les critères du vieux garçon (un clin d’œil à l’épisode « La soucoupe et le perroquet » de l’émission Strip-tease). Il passe le plus clair de son temps enfermé dans le garage qui lui fait office de chambre-laboratoire et tente d’y mettre au point la machine à téléporter. Odette, elle, s’occupe de la maison, du jardin et de ce grand fils, éternel adolescent. Elle observe d’un œil tendre mais totalement incrédule les recherches soi-disant scientifiques de son fils. Robert s’entraîne d’abord sur des objets, puis des animaux, dont le chien d’Odette, Croquette, qui finira mal. Inquiète de l’isolement de son fils, Odette décide d’inviter pour l’apéritif Marie-Pierre, même profil que Robert, mal dans sa peau et vieille fille. Après une soirée désastreuse, Robert convainc Marie-Pierre d’être le premier humain à se faire téléporter. Malheureusement, l’expérience tourne mal, et Marie-Pierre disparaît dans les limbes… Pour la retrouver, Robert finit par se téléporter lui-même, mais une mouche se glisse avec lui dans l’appareil ! Il revient de cette expérience sans Marie-Pierre et légèrement différent.
Comme dans le film de David Cronenberg La Mouche, tiré lui-même de la nouvelle de George Langelaan, l’apprenti scientifique va peu à peu se transformer en insecte géant, se déshumaniser peu à peu, et devenir une bête capable de grimper au mur, poussée par une recherche insatiable de nourriture.
La Mouche est un laboratoire d’expérimentations scéniques et visuelles, nous offrant des effets spéciaux sur scène ! Le couple Valérie Lesort et Christian Hecq adapte de façon très personnelle cette pièce, après leur formidable 20 000 lieues sous les mers, Molière de la création visuelle en 2015.
Christian Hecq, sociétaire de la Comédie Française, fait son retour à Nevers après son interprétation dans Boliloc de Philippe Genty en 2007.
En 2020, La Mouche a reçu le Molière de la Création visuelle, Christian Hecq a reçu le Molière du Comédien dans un spectacle de Théâtre public et Christine Murillo a reçu le Molière de la Comédienne dans un spectacle de Théâtre public.
Amplification sonore disponible sur ce spectacle.
Merci de bien vouloir signaler votre demande de casque ou de récepteur lors de l'achat de vos billets. Informations auprès de Bérénice Roux : 03.86.93.09.24 / berenice.roux@maisonculture.fr
Empruntez les lignes régulières du réseau Tanéo pour vous rendre à La Maison (T2) et repartez chez vous gratuitement avec la navette Cultur'bus. Le périmètre desservi comprend les communes de Nevers, Coulanges et le Sud de Varennes-Vauzelles. Il vous suffira d’indiquer votre arrêt de destination au conducteur à la montée dans le bus. Il adaptera son parcours en fonction des demandes !
Puisant dans ses origines marocaines, le chorégraphe Fouad Boussouf marie ici danses traditionnelles et cultures urbaines, et célèbre une danse hip-hop connectée à ses racines.
Sept danseurs exaltent la puissance du collectif dans une danse intense et acrobatique. Leur moteur ? Le rythme, incessant et obsédant. Faisant surgir l’ébullition, il insuffle l’énergie aux corps.
Näss est un dialogue entre les danses et musiques traditionnelles d’Afrique du Nord, qui ont bercé l’enfance du chorégraphe, et leur réécriture à l’aune des cultures urbaines qu’il a découvertes en France. La dimension populaire et moderne de la danse hip-hop est ici confrontée aux danses traditionnelles, à la lisière entre le profane et le sacré. Ces états de corps contradictoires interrogent l’attachement aux rites et aux racines, proposant de les replacer dans son cheminement jusqu’aux pratiques actuelles. Les cadences des danses traditionnelles marocaines et le mysticisme de la tradition Gnawa, ont été des sources d’inspiration essentielles du chorégraphe. Il s’est également inspiré de l’histoire du célèbre groupe Nass el Guiwane des années 70 au Maghreb, hip-hop au texte incarné, empreint de traditions ancestrales. Näss revêt donc une dimension universelle, la quête permanente des hommes vers un ailleurs, spirituel ou physique avec comme langage commun le rythme, celui qui unit et déplace les corps.
Cette danse hip-hop connectée aux racines tribales et africaines est un souffle, à la fois physique et mystique, nous rappellant à tous la nécessité d’être solidement ancrés à sa terre pour mieux en sentir ses vibrations.
Ouvrez grand vos yeux, retenez votre souffle : My Land invoque les plus anciens mythes de l’humanité, sublimés par des acrobaties à couper le souffle. Magique !
Sur une scène couverte de terre, comme suspendue dans le temps, sept acrobates danseurs ukrainiens - reconnus sur la scène internationale pour leur excellence - partent à la recherche du lien éternel qui unit l’Homme à la Terre. Portés par des chants sacrés, palpant et fouillant la terre recouvrant tout le plateau, ils explorent les mythes les plus anciens de l’humanité dans un jeu d’ombres et de lumières poétique et envoûtant. Distorsions, voltiges extatiques, prouesses aériennes, My Land repousse les limites du corps humain dans cet espace loin du vacarme du monde, hors du temps. A la croisée du cirque, du théâtre, de la danse classique et contemporaine, ce spectacle au pouvoir magnétique nous relie au plus profond de nous-même, autant qu’il nous propulse bien au-delà, là où sommeillent les grands mythes de l’humanité. Un moment d’une pureté poignante.
La Compagnie de Cirque Contemporain Recirquel a été fondée en 2012 à Budapest, par le réalisateur et chorégraphe, Bence Vági à sa direction, et par des acrobates hongrois. En moins de quatre créations – Night Circus, The Naked Clown, Paris la nuit et Non Solus – elle s’est imposée dans le paysage international du cirque contemporain comme la plus ambitieuse, transformant l’art du cirque en un art du mouvement. My Land a été sélectionnée par les critiques comme « Meilleure production parmi des milliers » au festival Fringe d’Édimbourg, plus grand festival des arts vivants au monde.
Entre onirisme et réalité, Dimanche dépeint le portrait d’une humanité en total décalage avec son époque, saisie par le chaos des dérèglements climatiques, entre poésie, rire et légèreté.
Une famille s’apprête à passer un dimanche à la maison. La vie suit son cours, malgré les murs qui tremblent, un vent à décorner les boeufs et le déluge dehors qui ne semble en être qu’à son échauffement. Autour d’eux, tout se transforme et s’effondre. Mais, absorbés par leur quotidien, la fin imminente leur semble lointaine, absurde irréelle. On voit alors se déployer la surprenante inventivité de l’être humain pour tenter de préserver son quotidien jusqu’à l’absurde. Au même moment, sur les routes, une équipe de trois reporters animaliers parcourent le monde et témoignent de l’apocalypse naissante. Ils filment, avec les moyens du bord, les dernières espèces vivantes sur Terre pour garder une trace de ce qui disparait sous leurs yeux... et pour annoncer les catastrophes naturelles à venir. Les compagnies Focus et Chaliwaté marient leurs disciplines au service d’une écriture sans paroles, mêlant théâtre gestuel, théâtre d’objet, marionnette, jeu d’acteur et vidéo. A la fois insolite, visuel, artisanal et poétique, Dimanche puise sa source dans l'exploration d'un univers poétique et touchant, où le rire nous emporte souvent.
Backup (forme courte de Dimanche) a reçu le Total Theater Award dans la catégorie « Théâtre Visuel » au Fringe Festival d’Edimbourg 2019.
Jauge réduite à 300 personnes par représentations.
Une fantaisie musicale en un acte de Jacques Offenbach, revisitée par le Théâtre du Temps Pluriel !
Ancien fabricant de machines à coudre, Amilcar Rabastens est rentier. Cinquantenaire célibataire, il est très attiré par le beau sexe et cherche une remplaçante jeune et jolie à sa bonne, qu’il vient de congédier. Dans le même temps, il force son neveu, Gustave, à renoncer à sa petite amie Catherine, dite Pomme d’Api, car pour lui les relations ne doivent pas s’écrire dans la durée. Gustave, désemparé et craignant pour son héritage, s’exécute. Mais quand la nouvelle servante de son oncle se présente, Gustave reconnait immédiatement Pomme d’Api en cette dernière. Il tente alors de la reconquérir, mais celle-ci se montre indifférente à ses regrets…
Opérette datée de 1873, Pomme d’Api fait partie de ces petits joyaux dont Offenbach est coutumier. Souvent éclipsée par les oeuvres majeures qui l’ont précédées (Orphées aux enfers, Les Fées du Rhin, Robinson Crusoé...), on y retrouve néanmoins ce mélange si particulier de joie et d’exubérance qui font le charme d’Offenbach.
Cette nouvelle mise en scène se propose de sortir la pièce de son ancrage dans le second empire en transposant le triangle amoureux dans l’atmosphère douce et colorée des années 60. En souhaitant ainsi sortir des clichés attendus, la pièce interrogera la notion du désir dans notre société dans une ronde surréaliste, drôle et tendre, où planeront les ombres de Magritte et de Jacques Demy.
Une pomme juteuse, savoureuse, et non calibrée !
Production déléguée : Théâtre du Temps Pluriel
Coproduction : La Maison / Nevers - scène conventionnée Art en territoire
Avec le soutien de la Ville de Nevers, de Nevers Agglomération, du Conseil Départemental de la Nièvre, du Conseil Régional de Bourgogne-Franche-Comté et de l’Adami.
Presse :
- Article dans Le Journal du Centre, 13/12/2020
- À Bobigny, Gisèle Halimi défend l’avortement. Elle dénonce une loi obsolète qui empêche les femmes de disposer librement de leur corps.
- En 1976, c’est à la peine de mort que Paul Lombard s’attaque, en voulant éviter la peine capitale à Christian Ranucci.
- À Clichy-sous-Bois, Jean-Pierre Mignard défend les familles de Zyed Benna et Bouna Traoré, électrocutés dans un poste électrique pour avoir tenté d’échapper à un contrôle de police.
- En 2006, l’acte infanticide de Véronique Courjault lève le tabou du déni de grossesse.
- À Bordeaux, le procès de Maurice Papon revisite les heures sombres de l’histoire de France.
- En 2009, Philippe Lemaire défend l’épouse et les enfants du préfet Claude Érignac, assassiné à Ajaccio le 6 février 1998.
Les grandes affaires judiciaires ne sont jamais enregistrées. Les paroles s’effacent. Mais grâce au travail de reconstitution conduit par Matthieu Aron, les mots sont à nouveau prononcés. Incarnant les grandes figures du barreau, Richard Berry vous fait revivre ces grands procès qui révèlent des faits de société majeurs ayant marqué l’histoire judiciaire de ces quarante dernières années.
Meilleure pièce de théâtre aux Globes de Cristal 2019
Transport aller-retour gratuit (dans la limite des places disponibles et sur réservations) : Château-Chinon > Châtillon-en-Bazois > Saint-Benin-d'Azy* > La Maison
*Selon places disponibles
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Initialement programmé le 17/04/2020, ce spectacle a été reporté en raison du Covid-19.
Ce récit captivant et irrésistible porté par une vingtaine de marionnettes nous emmène dans une plongée vertigineuse à l´intérieur de l´âme humaine.
L’histoire de Moby Dick est racontée par Ismaël, un marin sur le baleinier Pequod. Accompagné par son nouvel ami Queequeg, harponneur couvert de tatouages, et le reste de l’équipe hétéroclite du navire, ils prennent la mer au départ d’une île proche du Massachusetts, aux États-Unis. Ils traversent l’océan Atlantique, puis continuent leur voyage sur l’océan Indien avant de rejoindre le Pacifique, en quête des cachalots et de l´huile précieuse qu’ils contiennent. Mais le capitaine du bateau, Achab, est obsédé par la baleine blanche nommée Moby Dick, qui auparavant lui a dévoré la jambe...
Sous les ordres de ce capitaine, la chasse à la baleine devient une abominable quête de vengeance contre le terrifiant cachalot ! Dirigeant son navire vers la destruction, en équilibre sur la surface d’une profondeur infinie du monde sous-marin, les grandes questions de l’existence se soulèvent dans le cœur humain.
Yngvild Aspeli, metteuse en scène, est sensible à la force de la nature et au lien entre l’homme et la mer, grâce aux voyages de son grand-père, marin, que sa mère lui contait. Fascinée par cette beauté éblouissante, elle a donc décidé de mettre en scène Moby Dick, cet incontournable de la littérature. Ce roman d’aventure écrit par Herman Melville en 1851, adapté deux fois au cinéma par John Huston (1956) et Trey Stokes (2010), sera ainsi porté à la scène avec avec six marionnettistes, manipulant une vingtaine de personnages à taille humaine, des projectionsvidéos, une octobasse et une baleine en taille réelle, à l’image de la puissance des océans.
Transport aller-retour gratuit (dans la limite des places disponibles et sur réservations) :
Circuit 1 : Moulins-Engilbert > Châtillon-en-Bazois > Saint-Benin-d'Azy* > La Maison
Circuit 2 : Luzy > Fours > Decize > Sougy-sur-Loire > La Maison
Circuit 5 : Clamecy > Nevers
Circuit 6 : Corbigny > Nevers
*Selon places disponibles
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Verte, 11 ans, a été élevée sans père.
Elle ne regarde plus sa mère avec admiration. Ursule, sa maman, veut qu’elle suive le chemin tout tracé qu’elle a décidé pour elle, qu’elle accepte sa destinée et les traditions familiales : Verte doit devenir sorcière ! Sauf que la jeune fille a le monde de la sorcellerie en horreur, et qu'elle déteste la façon dont sa mère utilise ses pouvoirs. Verte voudrait juste être « normale » et se fondre dans la masse. Se marier et être « comme tout le monde ». Elle ne veut pas devenir une « femme sorcière » comme sa mère et sa grand-mère. Mais elle doit faire face à la pression familiale. Elle est donc envoyée tous les mercredis chez Anastabotte, la grand-mère, pour qu’elle lui apprenne à devenir une grande sorcière...
Bourré d’humour et traversé de fines observations sur la pré-adolescence, ce roman de Marie Desplechin, presque un classique de la littérature jeunesse, pointe des questions fondamentales : qu'est-ce que faire partie d’une famille ? Quelle est la part de l’hérédité dans notre destin ? Mais aussi, comment se construire malgré son histoire familiale ? La metteuse en scène Léna Bréban aborde Verte de manière réaliste, épaulée par un solide quatuor d’acteurs. La petite fille se révélera-t-elle enfin ?
Le livre Verte a été sélectionné par le Ministère de l’Éducation Nationale, et a reçu le Prix Tam-Tam/J’aime lire décerné par le Salon de Montreuil en 1997. Verte a été nommé aux Molières 2019 dans la catégorie Jeune Public.