LA SAISON à destination des scolaires

Que vous soyez enseignant en maternelle, primaire ou dans le second degré, vous trouverez dans cet espace pratique un récapitulatif précis des spectacles adaptés à l’âge de vos élèves. Grâce aux filtres « Jeune public » et « Collèges Lycées », vous visualiserez ainsi d’un seul coup d’œil l’ensemble des propositions susceptibles de vous convenir.

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Voyage au bout de l’ennui
Danse

Voyage au bout de l’ennui

La Compagnie Lamento présente sa nouvelle création jeune public, un voyage poétique et imaginaire où il fait bon s’ennuyer.

C’est en se replongeant dans son enfance durant ces longs après-midis où le temps semble s’étirer, que Sylvère Lamotte pense à l’ennui. Au cours de ces instants qui paraissent sans fin, c’est dans la danse que le chorégraphe aimait se réfugier. Le corps mis en mouvement comblait son ennui et le geste malléable l’immergeait dans un monde artistique et créatif. L’ennui a lié son corps au processus de création.

Fort de cette constatation, le chorégraphe trouve le thème de son spectacle. Pris à contre-pied du désœuvrement, il s'avère productif avec poésie et imaginaire. Car pour Sylvère Lamotte, l'ennui est un temps humain, nécessaire à toute éclosion artistique. Et quoi de mieux que l’imagination des enfants pour s’évader et oublier l’ennui ?

À l’instar de Tout ce fracas programmé la saison dernière, le chorégraphe met l’expérimentation physique et relationnelle au cœur de sa pratique. Des questions surgissent : Quels mouvements traduisent l’ennui ? Comment l’expérimenter physiquement ? Et collectivement ?

Sur scène, cinq danseurs font appel à leur corps d’enfant et explorent une danse lente, une danse de l’errance et de la suspension. Entre portés et mouvements étirés, ils détournent les significations premières de leur gestuelle pour exprimer leur imaginaire. Ainsi, il ne s’agira pas de montrer l’ennui comme instant solitaire et inanimé, mais à contrario, d’y associer le collectif au mouvement.

Voyage au bout de l’ennui se conçoit comme une vadrouille poétique dans le monde de l’enfance, nous rappelant que s’ennuyer est une chance.

Retrouvez l'équipe du spectacle à l'occasion d'un bord de scène à l'issue de la représentation.

CE SPECTACLE EST UNE CREATION 2022

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De A à Z (Abécédaire aléatoire)
Humour

De A à Z (Abécédaire aléatoire)

Quand l’alphabet sert de fil conducteur aux délires d’un "motophile" vocabulique. Un seul-en-scène jubilatoire !

Cet étonnant spectacle de Vincent Roca, comme son nom l’indique, est un chemin qui va... de A à Z. Mais le comédien s’affranchit de l’ordre alphabétique et prend la direction de l’école buissonnière. C’est au public de décider de l’ordre. De A cappella à alZheimer, à chaque lettre son histoire, courte ou étoffée, dite ou chantée. Choisi fortuitement, il joue le rôle du Hasard, avec sa H pour trancher et son D pour jouer, et donne la directive des séquences.

À travers sa promenade linguistique, Vincent Roca se prend les pieds dans les cédilles, se rattrape aux apostrophes, crochète les parenthèses qu’il referme soigneusement après digression, pour au final créer un abécédaire aléatoire dans lequel il se retrouve ballotté par les mots dans une phrase campagne, avec croisement de sens, ronds-points d’interrogation et accotements joyeusement déstabilisés...

Très habile lorsqu’il s’agit de décortiquer la langue française, Vincent Roca est le « Fou du roi » de Stéphane Bern pendant onze années, durant lesquelles il écrit plus de huit-cents chroniques humoristiques. Comme reconnaissance de son talent, il reçoit en 2011 le prix Raymond Devos de la langue française.

Connu et reconnu sur la scène nivernaise, le poète humoriste est un habitué de La Cité du Mot de La Charité-sur-Loire. Il revient cette année avec son abécédaire pour cette excursion linguistique dans laquelle jeux de mots, détournement des lettres et humour, donneront un nouveau sens à l’Alphabet !

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H.P.N.S, marché pirate sur le darknet
Théâtre

H.P.N.S, marché pirate sur le darknet

Embarquez à bord d'un vaisseau pirate et naviguez sur les eaux tumultueuses du darknet.

H.P.N.S, High Pressure Nervous Syndrome, le syndrome nerveux de haute pression, s’inspire d’une histoire vraie. C’est le récit d’un pirate d’aujourd’hui, créateur du premier marché sur le darknet. Nous sommes en 2010, aux lendemains de la crise financière. Grâce aux nouvelles technologies apparues les années précédentes, Daniel se lance dans une folle entreprise : créer une plateforme virtuelle pour permettre l’échange marchand idéal à ses yeux, libéré de tout contrôle étatique. Peu à peu, il s’isole du monde et embarque sur un navire de mensonges, de jeux de dupes, d’attaques illégales et de mises en scènes...

Après plusieurs adaptations telles que Richard III – Hiver arabe, ou de pièces de Feydeau et Sacha Guitry, Léonard Matton s’attaque au récit de Ross Ulbricht, pirate de l’ère moderne sombrant dans la folie. Le comédien retranscrit cette descente aux enfers à travers une scénographie inclusive, aux allures de vaisseau pirate. Espaces réels et virtuels se confondent et enferment le personnage dans un huis-clos. Vidéos, effets sonores et performance du comédien, plongent le spectateur dans l’histoire chavirante de Daniel.

Aussi attrayante que peut être la face cachée d’internet, la déchéance du protagoniste devient magnétique. Fasciné, on voit les mécanismes infernaux du récit se mettre en branle et c’est avec une douce impuissance que l’on regarde le personnage sombrer dans la folie, jusqu’à commettre le pire...

H.P.N.S. est une tragédie de la démesure, une comédie de masques... pour un comédien.

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My Land
Cirque

My Land

Initialement programmé en mars 2021, ce spectacle est un report.

Ouvrez grand vos yeux, retenez votre souffle : My Land invoque les plus anciens mythes de l’humanité, sublimés par des acrobaties à couper le souffle. Magique !

Sur une scène couverte de terre, comme suspendue dans le temps, sept acrobates danseurs ukrainiens - reconnus sur la scène internationale pour leur excellence - partent à la recherche du lien éternel qui unit l’Homme à la Terre. Portés par des chants sacrés, palpant et fouillant la terre recouvrant tout le plateau, ils explorent les mythes les plus anciens de l’humanité dans un jeu d’ombres et de lumières poétique et envoûtant. Distorsions, voltiges extatiques, My Land repousse les limites du corps humain dans cet espace loin du vacarme du monde, hors du temps.
À la croisée du cirque, du théâtre, de la danse classique et contemporaine, ce spectacle au pouvoir magnétique nous relie au plus profond de nous-même, autant qu’il nous propulse bien au-delà, là où sommeillent les grands mythes de l’humanité. Un moment d’une pureté poignante.

La Compagnie de cirque contemporain Recirquel a été fondée en 2012 à Budapest par le réalisateur et chorégraphe Bence Vági à sa direction, et par des acrobates hongrois. En moins de quatre créations – Night Circus, The Naked Clown, Paris la nuit et Non Solus –, elle s’est imposée dans le paysage international du cirque contemporain comme la compagnie la plus ambitieuse, transformant l’art du cirque en un art du mouvement. My Land a été sélectionné par les critiques comme « Meilleure production parmi des milliers » au festival Fringe d’Édimbourg, le plus grand festival des arts vivants au monde.

"Atmosphère électrique... un torrent de force, de courage et de précision." THE SCOTSMAN
"D’une beauté à vous couper le souffle, un spectacle acrobatiquement éblouissant." EDINBURGH REPORTER

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Forêt
Musique

Forêt

Pour cette création jeune public, Eleanor Shine nous invite à tourner les pages d’un livre-concert. La musicienne aux multiples facettes nous propose un voyage musical.

Après sa réouverture tant attendue l’an passé, le Café Charbon s’associe à La Maison afin d’accueillir Forêt, un voyage musical illustré et signé en Langue des Signes Française.

Dans une forêt millénaire, un loup vit en harmonie avec les éléments de la nature et les animaux qui l’entourent. Mais un beau jour, la forêt est menacée, obligeant le loup à fuir et à trouver sa place dans un nouvel environnement.

Forêt est une fable contemporaine qui aborde avec poésie et sensibilité les grands thèmes de notre époque : l’exil et l’écologie. Une résonance avec notre société cosmopolite et transhumante dans cette histoire de vivre ensemble, d’amour du Vivant.

Eleanor Shine, chanteuse et musicienne aux multiples talents, ouvre les pages de ce livre-concert. Grâce à l'illustration projetée et à l’interprétation en chansigne (art de la chanson signée) de Mélodie Brunhes, spectateurs sourds et entendants partageront les émotions et les vibrations, comme un moment de vie sensible en commun. Violon, claviers ou autres percussions, ainsi que la voix sublime d’Eleanor, seront parfaitement orchestrés et superposés en loops, grâce à la technologie du boucleur, aujourd’hui très souvent utilisé dans le spectacle vivant.

Une ode engagée et poétique à la fois, pour tous les voyageurs forcés et pour toutes les âmes bienfaitrices prêtes à les accueillir sans conditions.

 

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L’École des maris
Théâtre

L’École des maris

L’École des maris, l’un des plus gros succès de Molière à son époque, renaît sous le regard de Luc Cerutti dans une mise en scène contemporaine.

Sganarelle est un homme jaloux, autoritaire et vindicatif à la limite du tyran. Ariste, lui, est surtout bienveillant et complaisant. Quand les deux frères se voient confier l’éducation de deux jeunes sœurs orphelines, leurs méthodes s’opposent radicalement. L’un est tout à fait conciliant, tandis que le second est totalement despotique. L’affaire s’accentue quand les deux hommes prennent la décision d’épouser les jeunes filles. Quand l’une est heureuse et encline au mariage, l’autre malheureuse, fait tout pour échapper à son bourreau et rejoindre son amant...

Luc Cerutti s’empare du classique de Molière et l’adapte avec modernité. Costumes et décor proviennent tout droit du XXIe siècle et offrent un contraste étonnant avec les dialogues en alexandrins. Habilement, le metteur en scène marie écriture classique et esthétique contemporaine, et réactualise ainsi les thèmes récurrents de l’épanouissement et de la liberté féminine.

Mais L’École des maris parle surtout d’amour, ou presque. L’action se déroule sur un palier d’immeuble, lieu de passage et témoin privilégié des affres de la passion de chaque personnage. Colères et crises de nerf sont convoquées montrant des personnages au paroxysme de leur ébranlement, mus par des sentiments qui les dépassent et les poussent à la démesure, pour notre plus grand plaisir. Il s’agit tout de même d’une comédie !

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La Mouche
Théâtre

La Mouche

Initialement programmé en février 2021, ce spectacle est un report. 

Le quotidien d’un couple mère-fils, ponctué par des expériences de téléportations plus ou moins réussies, au temps des prémices de l’informatique.

Dans les années 60, au cœur d’un village, Robert vit avec sa maman Odette. Il a la cinquantaine, dégarni, bedonnant et mal dans sa peau. Il présente tous les critères du vieux garçon (un clin d’œil à l’épisode La soucoupe et le perroquet de l’émission Strip-tease). Il passe le plus clair de son temps enfermé dans le garage qui lui fait office de chambre-laboratoire, et tente d’y mettre au point une machine à téléporter. Odette, elle, s’occupe de la maison, du jardin et de ce grand fils, éternel adolescent. Elle observe d’un œil tendre mais totalement incrédule les recherches soi-disant scientifiques de son fils. Robert s’entraîne d’abord sur des objets, puis sur des animaux, dont le chien d’Odette, Croquette, qui finira mal. Inquiète de l’isolement de son fils, Odette décide d’inviter pour l’apéritif Marie-Pierre, même profil que Robert, mal dans sa peau et vieille fille.

Après une soirée désastreuse, Robert convainc Marie-Pierre d’être le premier humain à se faire téléporter. Malheureusement l’expérience tourne mal, et Marie-Pierre disparaît dans les limbes... Pour la retrouver, Robert finit par se téléporter lui-même, mais une mouche se glisse avec lui dans l’appareil ! Il revient de cette expérience sans Marie-Pierre et légèrement différent. Comme dans le film de David Cronenberg La Mouche, tiré lui-même de la nouvelle de George Langelaan, l’apprenti scientifique va peu à peu se transformer en insecte géant, se déshumaniser, et devenir une bête capable de grimper au mur, poussée par une recherche insatiable de nourriture.

La Mouche est un laboratoire d’expérimentations scéniques et visuelles, nous offrant des effets spéciaux sur scène ! Le couple Valérie Lesort et Christian Hecq adapte de façon très personnelle cette pièce, après leur formidable 20 000 lieues sous les mers, Molière de la création visuelle en 2015. Christian Hecq, Sociétaire de la Comédie-Française, fait son retour à Nevers après son interprétation dans Boliloc de Philippe Genty en 2007.

 

" On frémit et on rit beaucoup, devant La Mouche, mariage heureux de science-fiction et de comédie. "  LE PARISIEN
" Valérie Lesort et Christian Hecq arrivent à nous surprendre, à nous faire rire, et aussi à littéralement nous scotcher devant tant d’inventivité. "  SCENEWEB
 
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Échos
Musique,Arts visuels

Échos

Ce spectacle est annulé.

 

Un voyage d’amour sensoriel et immersif qui mêle improvisations musicales, performances et poésie sonore.

Échos se construit comme un rêve sonore et visuel par la fusion de la puissance musicale et chorégraphique du rappeur Sly Johnson et l’univers onirique de la metteuse en scène Mathilda May.

Le chanteur fait corps avec son looper et compose en direct des mélodies beatboxées. La vidéo entre peu à peu en symbiose avec la voix du musicien et dessine les contours d’une déclaration d’amour sans cesse mouvante, traduite par les alternances de plans vidéos sur le corps endormi de Mathilda May et d’images évoquant les éléments naturels : l’eau, la terre ou le vent. Le public plonge tour à tour dans l’air, l’océan et les rêves, façonnant les imaginaires.
« Reflet des désirs enfouis ou des peurs, parfois absurde, bizarre ou drôle, le rêve est une source d’inspiration et une matière première quasiment infinie pour la création » nous dit Mathilda May.

Anciennement rappeur du collectif culte Saïan Supa Crew, chanteur soul et beat-boxer, Sylvère Johnson de son vrai nom, est une figure incontournable de la scène hip-hop française depuis les années 2000. Tout au long de sa carrière, il nourrit ses compositions musicales de différentes collaborations. C’est sa parfaite maîtrise vocale et rythmique qui lui permet une expressivité sans limite, et offre à Mathilda May un outil d’écriture rare et original pour le théâtre.

Danseuse, actrice, chanteuse et écrivaine, Mathilda May est, à l’image de son parcours, une adepte des croisements de disciplines. Toujours en suivant une construction sonore très travaillée, elle aime particulièrement le mariage du théâtre et de la musique. Pour la dramaturge, la présence de la musique et l’approche sonore sont les éléments moteurs de son vocabulaire.

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La guerre n’a pas un visage de femme
Théâtre

La guerre n’a pas un visage de femme

Un regard émouvant sur la Seconde Guerre mondiale, vue, vécue et ressentie par des jeunes femmes au courage remarquable.

Prix Nobel de littérature, Svetlana Alexievitch a consacré sept ans de sa vie à l’enregistrement de témoignages de femmes soviétiques engagées dans la Seconde Guerre mondiale. La guerre n’a pas un visage de femme témoigne des récits multiples de ces femmes, tout juste sorties de l’enfance, qui ont tenu à prendre les armes pour combattre l'envahisseur. Bien loin des manuels scolaires, elles partagent leur histoire, semblable à aucune autre. Leur engagement inébranlable, leur dévouement et leur force, sont autant de qualités mises en lumière.

Le vécu de ces guerrières nous emporte. Nous vivons leur épopée en même temps qu’elles nous évoquent leurs souvenirs avec une précision dans les détails. Avec admiration pour les confessions qu’elles livrent pudiquement, Marion Bierry imagine une mise en scène libre de toute exhibition, de tout ornement. Elle crée un contexte illusoire pour cinq comédiennes, dont la qualité d’interprétation et la force émotionnelle font résonner les paroles de ces femmes oubliées de l’Histoire. Ce qui permet à Marion Bierry de donner tout l’espace nécessaire à notre imaginaire pour s'inviter dans le récit.

Avec finesse, on découvre des femmes amoureuses, drôles, vengeresses, révoltées, dans un hommage de vérité rendu possible par la juste interprétation de leur témoignage.

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16
Le village des sourds
Théâtre

Le village des sourds

Un conte ludique et lumineux sur la force et le pouvoir des mots.

Youma, une petite fille sourde, vie à Okionuk, un village lointain où tout est blanc et froid, situé au nord-nord-est du monde. Pour endurer l’hiver éternel, les habitants ont développé une oralité hors du commun. Un matin, un camion d’objets inutiles mais indispensables arrive au village. Mais il n’y a pas d’argent à Okionuk, alors le marchand propose un prix : les mots des habitants. Au fur et à mesure des acquisitions, Okionuk est dépossédé de son langage. Bientôt, l’appât du gain et la pénurie des mots attisent violence et rivalité.
Alors que le pays se déchire, Youma et Gurven, son interprète, entrent en résistance, utilisant une langue secrète qu’ils sont les seuls à maîtriser : celle des signes.

À mi-chemin entre le conte et la fable politique, Le village des sourds rend grâce au pouvoir des mots et à leur transmission. À travers cette perdition, une lumière rayonne. Léonore Confino et Catherine Schaub imaginent un spectacle où le langage dépasse la frontière des mots, ouvrant alors un champ des possibles sur l’imagination. La parole prend corps à travers une langue hybride, née de signes et de mots, et offre un nouvel éclairage sur le monde, parfois effrayant. Pourvus que nous soyons prêts à écouter.

>> La première de la création du spectacle aura lieu à Nevers.

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Moby Dick
Théâtre,Marionnette

Moby Dick

Initialement programmé en avril 2021, ce spectacle est un report.

Ce récit captivant et irrésistible porté par une vingtaine de marionnettes nous emmène dans une plongée vertigineuse à l´intérieur de l´âme humaine.

L’histoire de Moby Dick est racontée par Ismaël, un marin sur le baleinier Pequod. Accompagné par son nouvel ami Queequeg, harponneur couvert de tatouages, et le reste de l’équipe hétéroclite du navire, ils prennent la mer au départ d’une île proche du Massachusetts, aux États-Unis. Ils traversent l’océan Atlantique, puis continuent leur voyage sur l’océan Indien avant de rejoindre le Pacifique, en quête des cachalots et de l´huile précieuse qu’ils contiennent. Mais le capitaine du bateau, Achab, est obsédé par la baleine blanche nommée Moby Dick, qui auparavant lui a dévoré la jambe...

Sous les ordres de ce capitaine, la chasse à la baleine devient une abominable quête de vengeance contre le terrifiant cachalot ! Dirigeant son navire vers la destruction, en équilibre sur la surface d’une profondeur infinie du monde sous-marin, les grandes questions de l’existence se soulèvent dans le cœur humain.

Yngvild Aspeli, metteuse en scène, est sensible à la force de la nature et au lien entre l’homme et la mer, grâce aux voyages de son grand-père, marin, que sa mère lui contait. Fascinée par cette beauté éblouissante, elle a donc décidé de mettre en scène Moby Dick, cet incontournable de la littérature. Ce roman d’aventure écrit par Herman Melville en 1851, adapté deux fois au cinéma par John Huston (1956) et Trey Stokes (2010), sera ainsi porté à la scène avec six marionnettistes, manipulant une vingtaine de personnages à taille humaine, des projections vidéos, une octobasse et une baleine en taille réelle, à l’image de la puissance des océans.

 

 

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Man Fan Laa
Cirque

Man Fan Laa

Six acrobates venus de la terranga, livrent une performance brute et bouleversante où fusionnent nouveau cirque et culture sénégalaise.

Dans ce spectacle qui mêle cirque, musique et danse, six frères chantent Man Fan Laa, « moi où je suis ? ». D’une introspection solitaire à la rencontre collective, comme un voyage initiatique, ils questionnent le sens de leur existence. Quelle est ma place ? Quels seront mes choix ? Puisant dans leur culture, les six hommes détournent des objets du quotidien, bassines ou sacs de riz, en agrès multiples, et remontent loin dans leurs racines, parfois jusqu’à la transe, en cherchant une réponse à leurs questions.

Accompagnés par des chants wolofs, les six acrobates de la Compagnie SenCirk performent avec une liberté sans égale. Leurs horizons multiples, venus du breakdance, de la gymnastique acrobatique ou encore de la danse traditionnelle, transforment leurs exploits physiques vierges de tout filet, en un acte artistique saisissant où la mise en danger des corps développe une forme de beauté spirituelle.


Partir sans revenir, quitter les siens, défier l’inconnu pour espérer se trouver, Man fan laa raconte les souffrances et le déchirement à quitter sa terre natale et familiale. Mais c’est aussi un cri intérieur qui hurle l’envie d’un avenir meilleur, et porte les rêves d’une jeunesse qui, malgré la dure réalité du quotidien, espère encore et toujours un avenir plus juste.

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Le Chevalier et la Dame
Théâtre

Le Chevalier et la Dame

Ce spectacle est disponible en tournée. Plus d'infos.

 

Le TCF/Théâtre du Caramel Fou, porté par Jean-Luc Revol, renoue avec son auteur fondateur pour sa nouvelle création enfin concrétisée. Un retour aux sources symbolique qui signe trente-cinq ans d’aventures de la compagnie.

Le Chevalier et la Dame n’a jamais été monté sur les planches des théâtres français, c’est donc avec plaisir que l’on découvre cette pépite de la comédie italienne. On y côtoie toute l’aristocratie vénitienne, et surtout Don Rodrigo, le chevalier éperdument amoureux de la digne Donna Eleonora, à qui il ne saurait avouer ses sentiments. Autour d’eux gravitent pléthore de personnages, qui opposent malgré eux la vertu à l’oisiveté et pour qui Donna Eleonora, venant de perdre sa fortune, devient peu à peu un trophée à conquérir.

Goldoni, l’équivalent de Molière au pays de la dolce vita, a lui-même qualifié sa pièce de « Haut comique ». On comprend facilement pourquoi, puisqu’elle moque les aristocrates avec un comique exaltant qui frise le pathétique.

En écho à la situation dramatique que vit l’héroïne et pour exacerber la satire de Goldoni, Jean-Luc Revol choisit de transposer la pièce en hiver, à Venise loin du chaud soleil napolitain et de la noblesse idéaliste. La mise en scène, prolifique de contrastes scéniques, peint la vérité de cette noblesse qui se complait dans le superficiel et l’éloquence.

Jeudi 6 octobre à 18h : présentation de la sortie du livre d'entretiens avec Frédéric Chevaux Jean-Luc Revol, l'art du décalage. Entrée libre, espace café concert.
Retrouvez l'équipe du spectacle à l'occasion d'un bord de scène le 7 octobre à l'issue de la représentation.

 

 


(Uniquement le 06/10)  Empruntez les lignes régulières du réseau Tanéo pour vous rendre à La Maison (T2) et repartez chez vous gratuitement avec la navette Cultur'bus 

  (Uniquement le 07/10) 

Transport aller-retour gratuit. Réservation obligatoire au 03.86.93.09.09. jusqu'au 30 septembre.
Arrêts desservis :

Circuit 2 : LORMES 18h10 >> CORBIGNY 18h30 >> LA MAISON 
Circuit 3 : CHÂTEAU-CHINON 18h15 >> CHÂTILLON-EN-BAZOIS 18h45 >> SAINT-BENIN-D'AZY 19h10 >> LA MAISON 

   Des dispositifs d'amplification sonore et d'audiodescription vous sont proposés pour ce spectacle (uniquement le 07/10) 

 

Dates de la tournée 2022-2023 :

- 11, 12 et 13 octobre 2022 : La Comédie de Picardie, Amiens (80)  
- Samedi 10 décembre 2022 : Théâtre de Chelles (77) 
- Jeudi 15 décembre 2022 : Théâtre de Beaune (21) 
- Jeudi 12 janvier 2023 : Théâtre de Soissons (02)
- Jeudi 19 janvier 2023 : Le Grrranit, Scène Nationale de Belfort (90) 
- Samedi 21 janvier 2023 : La Grande Scène, Le Chesnay (78)  
- Mardi 24 janvier 2023 : Maison des Arts du Léman, Thonon-les-Bains (74)
- Mardi 28 février 2023 : Les Scènes du Jura,  Lons-le-Saunier (39) 
- Jeudi 13 avril 2023 : Théâtre de Vernon (27)

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14
Lazzi
Théâtre

Lazzi

Un spectacle touchant qui célèbre l’amitié, ses rêves, ses souvenirs et sa poésie.

Être témoin d’une relation grandissante et la coucher sur papier pour créer une pièce sans fondement précis, si ce n’est cette affection mutuelle, telle est l’envie de Fabrice Melquiot quand il écrit Lazzi. C’est en assistant aux répétitions de J’ai pris mon père sur les épaules, dont il est l’auteur, qu’il est spectateur de l’amitié naissante entre les comédiens Philippe Torreton et Vincent Garanger. Mue par le désir de retranscrire cette amitié, il prend sa plume et écrit Lazzi, une pièce où l’attachement sincère des deux comédiens se ressentirait sur scène, où l’amitié deviendrait le personnage central de l’histoire.

Mais comment faire honneur à l’amitié que se portent Philippe Torreton et Vincent Garanger ? Comment convier le public à en devenir témoin ?
Lazzi prend la forme d’une anecdote, part d’une citation de Jean-Luc Godard, d’un souvenir venu du Morvan, de quelques inspirations de films de Jean Rouch, Léos Carax ou Orson Welles. Sujet ambiguë, sujet flottant, Lazzi c’est cette petite pile d’images et de sensations qui se heurtant, finissent par faire un monde.

Alors Lazzi évoque la fermeture d’un vidéoclub, le dernier du monde. Deux hommes, liés depuis des années par leur passion cinématographique, subissent ce coup forcé du destin et se retrouvent sans rien d’autre que les souvenirs partagés. Démunis, les deux hommes vont se perdre à la campagne. Mais comment rêver à nouveau quand la réalité semble insurmontable et nous laisse abasourdi ? Ensemble, les deux compères vont se retrouver et se reconstruire... Jusque tard dans la nuit, ils refont leurs rêves, ils refont le monde.

Avis de la presse :
Les Échos
L'oeil d'Olivier

CE SPECTACLE EST UNE CRÉATION 2022

 

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Un dispositif d'amplification sonore est disponible sur réservation. 

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M. Golouja
Théâtre,Musique

M. Golouja

Un voyage à la fois tragique et burlesque au cœur de l'âme humaine, accompagné par trois musiciens.

Un homme dont on ne sait rien d’autre que le nom intrigant, M. Golouja, arrive par le train dans un village perdu. L’inconnu prend un malin plaisir à ne rien dire de lui. Insaisissable et imprévisible ombre solitaire, il aiguise la curiosité des habitants qui voient en lui un éventuel danger. Que peut bien venir faire un étranger dans cette bourgade sans attrait ? Les voyant dévorés de curiosité, M. Golouja décide de les mystifier en leur annonçant qu’il a choisi ce modeste patelin pour... faire ses adieux à la vie !
La population de la bourgade, surprise et fascinée par son projet, souhaite rendre ses derniers jours agréables et lui montre une hospitalité généreuse en attendant avec impatience son passage à l’acte. Jusqu’à ce que...

Œuvre inclassable oscillant entre fantastique, absurde et réalisme, La Mort de M. Golouja est une des nouvelles les plus célèbres de Branimir Šćepanović, parfaitement représentative de son style saisissant et de son imagination débridée.

Portée à la scène par Olivier Broda et le Théâtre du Temps Pluriel, l'histoire tragi-comique de M. Golouja sera mise en valeur par trois musiciens qui accompagneront le comédien dans sa narration et participeront à retranscrire toute l'atmosphère du roman d'origine.

>> Spectacle créé les 6 et 7 novembre 2022 dans le cadre de D'Jazz Nevers Festival en coproduction avec La Maison.

Retrouvez l'équipe du spectacle à l'occasion d'un bord de scène le 7 novembre à l'issue de la représentation.
 
Articles : 

 

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SAMA’, la lumière exilée, Opus 259
Musique,Danse

SAMA’, la lumière exilée, Opus 259

Un spectacle total, lyrique et poétique, à la croisée de l’Orient et de l’Occident accompagné par une derviche tourneure.

SAMA' c’est la rencontre de l’Orient et de l’Occident, à travers la musique, à travers la danse « samá », interprétée traditionnellement par des derviches tourneurs, dont les mouvements rappellent ceux d’une toupie. Elle le sera cette fois-ci par une derviche tourneure, discipline habituellement réservée aux hommes. SAMA', c’est un opéra contemporain et électro où se mélangent poésie, musique, vidéo et danse. SAMA', c’est une œuvre totale composée par Pierre Thilloy et mis en scène par Frédéric Fisbach.

Œuvre de l’exil spirituel au croisement des écrits de Paul Claudel, ou de Djalâl ad-Dîn Rumî, le spectacle se déploie comme une fresque à la fois visuelle et sonore. Les claviers synthétiques s’unissent à la danse et conduisent la derviche tourneure jusqu’à la transe. Belle, puissante, elle transcende les sensations des spectateurs et sacralise les émotions. Au cœur du spectacle, la transe apparait comme une métaphore de l’exil. Secrètement invoquée par la force et la sensibilité de la musique, elle est libératrice et marie l’Orient avec l’Occident. Le public est touché au cœur et à l’âme par les textes, les invocations musicales, les danses qui les accompagnent vers la lumière. 

Musiques occidentales, danses orientales, SAMA', la lumière exilée est un hommage contemporain à l’envolée spirituelle et à la force commune partagée par deux hémisphères tournés ensemble vers l’avenir.

Presse : 
Article sur
La Terrasse 
Interview de Rana Gorgani sur France Musique
Article sur Diversions magazine

CE SPECTACLE EST  UNE CRÉATION 2022

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Poucet, pour les grands
Théâtre

Poucet, pour les grands

Sous le regard de Gilles Granouillet, le conte de Charles Perrault devient une aventure héroïque qui retrace le récit d’une petite ogresse déterminée à changer son histoire.

Chacun se souvient de l’histoire de cette famille de bûcherons très pauvres, dont le dernier des sept enfants est si petit, qu’on l’appelle Poucet. Sautons le passage des cailloux et avançons dans le conte de Charles Perrault. Poucet, pour les grands prend place dans la maison de l’ogre. Poucet rencontre la benjamine des filles, celle qui ne mange pas de viande et sait lire. La lecture est son échappatoire, alors forcément, l’histoire du petit Poucet, elle l’a lu. Elle en connaît la fin, elle peut maintenant changer son destin.

Gilles Granouillet adapte le conte de Charles Perrault et transpose la famille des ogres au XXIe siècle. Le père est absent, peut-être est-il alcoolique, peut-être est-il violent ? La mère est aimante mais complice par sa lâcheté. Deux sœurs s’opposent sur tout. Si la famille est aisée, leur richesse matérielle devient vite suffocante. Et parmi cette famille un peu cabossée, la plus jeune des ogresses tente de grandir. Sa quête vers la résilience est semée d’embûches. La jeune fille se heurte et se révolte, mais à force de volonté et de détermination, elle devient l’héroïne de sa propre histoire et compose une fin heureuse.

Terminé le conte du petit Poucet ! L’univers fantastique se marie avec la réalité pour mettre en avant cette petite fille qui va réécrire sa propre histoire.

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Dimanche
Théâtre,Arts visuels

Dimanche

SPECTACLE ANNULÉ
Les spectateurs concernés par cette annulation recevront un courrier d’information sur les modalités de remboursement.  

Entre onirisme et réalité, Dimanche dépeint le portrait d’une humanité en total décalage avec son époque, saisie par le chaos des dérèglements climatiques, entre poésie, rire et légèreté.

Une famille s’apprête à passer un dimanche à la maison. La vie suit son cours, malgré les murs qui tremblent, un vent à décorner les bœufs et le déluge dehors qui semble n'en être qu’à son échauffement. Autour d’eux, tout se transforme et s’effondre. Mais, absorbés par leur quotidien, la fin imminente leur semble lointaine, absurde, irréelle. On voit alors se déployer la surprenante inventivité de l’être humain pour tenter de préserver son quotidien jusqu’à l’absurde.

Au même moment sur les routes, une équipe de trois reporters animaliers parcourent le monde et témoignent de l’apocalypse naissante. Ils filment, avec les moyens du bord, les dernières espèces vivantes sur Terre pour garder une trace de ce qui disparait sous leurs yeux... et pour annoncer les catastrophes naturelles à venir.

Les compagnies Focus et Chaliwaté marient leurs disciplines au service d’une écriture sans paroles, mêlant théâtre gestuel, théâtre d’objets, marionnette, jeu d’acteur et vidéo. À la fois insolite, visuel, artisanal et poétique, Dimanche puise sa source dans l'exploration d'un univers poétique et touchant, où le rire nous emporte souvent. Un spectacle dont on ressort enchanté. En tournée dans le monde entier, Dimanche fera une étape exceptionnelle à Nevers.

>> Backup (forme courte de Dimanche) a reçu le Total Theater Award dans la catégorie « Théâtre Visuel » au Fringe Festival d’Edimbourg 2019.

" L’équipe mêle tous les arts archaïques, marionnette, masque, théâtre d’objets (comme cette table qui fond à vue d’œil et menace ce couple paisible). Mais la mise en scène est de type cinéma muet, faussement archaïque, très moderne, hyper séduisante. "   FRANCE CULTURE

 

 

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ShortStories
Marionnette,Danse

ShortStories

Projet hybride à la croisée des arts du geste et de la marionnette, ShortStories nous plonge dans un univers de métamorphoses explorant les rapports entre arts du mouvement et marionnette portée.

Né à l’initiative de Jolanda Löllmann et Charlie Denat, le Dírtz Théâtre évolue aux frontières de la danse, du cirque et de la marionnette. À la suite d’une résidence, ils initient en 2017 le projet ShortStories. Optant pour un vocabulaire résolument corporel au service d’un univers poétique, cette création originale vient troubler de façon subtile et inattendue notre sens du réel à travers un tryptique de formes courtes :

Alias nous dévoile un homme qui tente de s’affranchir de ses carapaces, et part à la rencontre de « l’autre » tapi au fond de lui même. Derrière le masque, on peut entrevoir l’homme, un être de chair et de sang. Et qui se cache derrière l’homme ?

Nonna(s) don’t cry invite le spectateur à s’infiltrer dans l'esprit d’une femme qui se trouve dans un va-et-vient constant entre vieillesse et jeunesse, entre imaginaire et réel. Hommage poétique aux différents âges de la vie, ce solo réveille le lien entre les générations, en décomposant les frontières entre la marionnette, la danse et le théâtre, et en brouillant notre perception entre celle qui manipule et celle qui est manipulée.

Le troisième Pas met en jeu deux marionnettistes et une marionnette. Chacun existe tour à tour en tant que personnage, acteur ou manipulateur. À la fois solo, duo et trio, cette pièce aborde avec humour et tendresse la notion d’interdépendance.

Entremêlant corps humain et corps objet, manipulateurs et manipulés, réalité et onirisme, chacune des trois pièces révèle l’univers intérieur des personnages, en traitant avec sensibilité et émotion de thèmes tels que l’identité, la vieillesse : porter, être porté, se supporter ou ne plus (se) supporter.

 

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L’orage
Théâtre

L’orage

Partez en Russie orientale, sur les rives de la Volga et découvrez l’histoire d’amour impossible de Katarina.

Katarina est mariée à Tikhon mais amoureuse de Boris. Prise au fait d’une société patriarcale et puritaine, notre héroïne idéaliste et rêveuse s’interdit pourtant de penser à Boris, craignant la colère de Dieu et l’orage qui fait entendre sa menace. Mais dans cette ville au bord de la Volga, les désirs d’ailleurs et les rêves se perdent dans ce fleuve large, immense et infini. Alors les deux amants se retrouvent. Le mari absent, ils ont une liaison d’un soir. Mais Tikhon revient plus tôt que prévu...

C’est au cours d’un voyage sur les rives du fleuve de la Volga, qu’Alexandre Ostrovski récolte les récits et légendes de cette contrée et donne matière à sa pièce la plus célèbre : L’Orage. Son récit sert de prétexte à la dénonciation d’une Russie du XIXe, pas encore occidentalisée, archaïque et obscurantiste. Une société de laquelle les héroïnes d’Ostrovski veulent s’extraire.

Si bien souvent le dramaturge est considéré comme « trop russe », l’empêchant d’atteindre une renommée occidentale, il y a pourtant du Shakespeare dans Ostrovski : énergie dramatique, alternance comique et tragique, ambivalence réaliste et fantastique, L’Orage dépasse la simple adaptation d’un conte folklorique et se veut un récit dans lequel l’humanité se fait entendre sur scène et où les femmes semblent être un miroir, un reflet de notre société actuelle, une prémonition d’un monde à venir que les hommes s’acharnent à détruire.

« Son œuvre est de la dimension de Shakespeare, pas moins, et il continue d’apparaître comme un auteur exotique, marginal [...] alors qu’il faudrait tout lire, tout monter et tout jouer d’Ostrovski » .
Denis Podalydès, metteur en scène de L’Orage.

 

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Fahrenheit 451
Théâtre

Fahrenheit 451

Laissez libre cours à votre imaginaire et plongez au cœur de la résistance littéraire dans cette adaptation de Fahrenheit 451 !

Dans une société futuriste où les êtres humains s’enivrent d’excès, Montag est persuadé d’œuvrer pour le bien de la collectivité. Pompier allumeur de bûchers, il brûle les livres considérés comme subversifs et superflus dans ce monde cerné par des murs-écrans. Poussé par la curiosité, le pompier sauve un livre des flammes et le lit. Au fil des pages, il prend conscience de l’aliénation de la société qu’a entrainé la disparition de la littérature. Devenu un rebelle, Montag rejoint d’autres résistants qui apprennent des ouvrages par cœur pour les transmettre aux générations futures avant d’en faire disparaître le contenu.

C’est en 1953, que Ray Bradbury constate l’ascendant du média télévisuel sur une époque encore marquée par les ravages de la propagande dictatoriale. À contre-courant, l’auteur déjà connu pour ses Chroniques martiennes, écrit Fahrenheit 451, hymne à la littérature dans lequel il dresse l’imaginaire et la transmission comme derniers remparts face aux sociétés totalitaires et la désinformation. Cette dystopie du XXe siècle, devenue monument de la littérature, nous rappelle que dans un monde fait d’images et d’instantanéité, les récits et les ouvrages deviennent le sanctuaire de l’imaginaire.

Entouré de sept comédiens, Mathieu Coblentz imagine Fahrenheit 451 comme un roman enregistré clandestinement à la radio. Avec simplicité et joie, cette adaptation racontée, jouée et chantée vous invite à prendre part à la résistance et à vous émerveiller devant la multitude de possibles qu’offre la littérature.

 

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080
Cirque

080

Avec humour et tendresse, 080 (zéro quatre-vingt) retrace et égraine l’histoire d’un être imaginaire, ni femme ni homme, qui n’a ni sexe ni bouche, qui n’a pas de valeur, pas de frère, pas de sœur, pas d’amis, pas de pudeur. Une page vierge.

Meurlze n’est pas elle, il n’est pas lui, il est juste cela, un être qui vit et meurt en soixante minutes. Non normé, exempt de toutes influences extérieures, Meurlze ne court pas vers le futur et ne s’ankylose pas du passé. Sa seule temporalité est le présent où chaque nouvelle expérience, chaque découverte est un bouleversement raconté par le corps. Ses gestes sont éloquents, ses réactions sans filtre, chaque mouvement est une succession de premières fois qui traversent son existence éphémère. Sa seule contrainte, sa seule condition, c’est cet espace qui se transforme, tantôt mou, tantôt dur – un nouvel agrès circassien – et qui brouille les perceptions habituelles.

Jonathan Guichard rêve et imagine un être fictif dont la seule identité est son existante corporelle. La seule certitude, c’est sa présence inscrite dans un cadre spatial et limité dans le temps. Depuis toujours, son terrain de prédilection est le cirque étendu à la danse. Au-delà de la création chorégraphique, ses réflexions l’amènent à interroger la causalité du corps sur l’espace et le temps ; investir un espace que l’on nomme scénographie ou objet et imaginer toutes ses possibles évocations par le corps emprunté à la danse.

La vie de Meurlze, faite de rebondissements, au propre comme au figuré, invite chacun d’entre nous à poser sur nos corps un geste de douceur.

 

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Dans les pas du vent
Danse

Dans les pas du vent

Cette pièce chorégraphique jeune public vous emmènera dans un espace-temps où la mémoire et le souvenir sont omniprésents, entre les images d’un pays quitté et les objets liés à l’enfance.

Apparaissant comme en suspension dans un environnement froid et hostile, une jeune femme hésite à descendre de cette grosse et lourde valise sur laquelle elle est perchée, tel un refuge. Le mouvement l’amène cependant vers un balancement dans lequel cet objet devient partenaire de danse. Commence alors un duo entre équilibre et déséquilibre ; la valise s’ouvre, laissant s’échapper d’autres plus petites, ainsi que d’innombrables cubes.

Par des allers-retours permanents entre noir et blanc, grâce à la création vidéo et la couleur des villes constituées par des cubes ou par des valises aux intérieurs multicolores, le public est rapidement plongé dans une double confrontation des sentiments : la tristesse des souvenirs d’une fuite nécessaire et périlleuse, et la joie de la découverte d’un univers nouveau et peut-être accueillant...

Qu’est-ce qu’on emporte avec soi ? Qu’est-ce qu’on apporte de sa culture là où l’on va ? Une traversée qui révèle la richesse de cette migration, dans le partage d’un monde pour enrichir le nôtre. Un parcours initiatique qui nous ramène à l’enfance et qui invite le public à porter un autre regard sur les différences culturelles.

 

CE SPECTACLE EST UNE CRÉATION 2022

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