La double inconstance

De Marivaux | Mise en scène : Philippe Calvario

Mise en scène : Philippe Calvario
Avec : Maud Forget, Guillaume Sentou, Sophie Tellier, Roger Contebardo, Philippe Calvario, Luc-Emmanuel Betton, Alexiane Torrès
Assistance à la mise en scène : Sandra Honoré
Scénographie : Alain Lagarde
Lumière : Bertrand Couderc
Son : Christian Chiappe
Costumes : Coline Ploquin

Une jeune fille est littéralement dérobée pour les beaux yeux d’un prince un peu capricieux qui meurt d’amour pour celle qui, au départ, ne l’aime pas.

Tout avait commencé par un pacte d’amour. Deux amants, Sylvia et Arlequin voulaient protéger leur passion. Mais le jeune prince, cousin éloigné d’Édouard aux mains d’argent, tombe fou amoureux de Sylvia. La loi de son pays interdit de la prendre par la force, alors avec l’aide de ses trois complices, Flaminia, Trivelin et Lisette, il met en place un jeu dangereux pour la séparer d’Arlequin pour toujours. « Ne songeons qu’à détruire l’amour de Silvia pour Arlequin » prononce Flaminia au début de la pièce. S’engage alors un véritable stratagème qui va conduire à une double inconstance : celle de Sylvia pour le prince et celle d’Arlequin pour Flaminia.
Philippe Calvario souhaite utiliser l’esthétisme du conte dans cette pièce, un conte plutôt sombre où l’enfance d’une jeune fille est littéralement dérobée sous nos yeux...
Le conte, c’est imaginer l’action de la pièce se déroulant en une nuit et une journée de tous les possibles, un peu à l’image d’une nuit de la Saint-Jean où les esprits seraient de sortie et où les pactes d’amour s’envoleraient avec les feuilles des arbres... Après Le Jeu de l’amour et du hasard, qu’un critique avait qualifié d’ « intelligence faite théâtre ! », on retrouve avec bonheur Philippe Calvario dans cette nouvelle mise en scène de Marivaux. Guillaume Sentou, ici dans le rôle d’Arlequin, revient à La Maison après son rôle dans Edmond d’Alexis Michalik en 2018, pour lequel il a reçu le Molière de la révélation masculine.

Philippe Calvario, metteur en scène : Après une formation au Cours Florent, il fonde sa compagnie en 1996 avec laquelle il produit et met en scène plus d’une trentaine de spectacles de théatre et d’opéra. Il alterne depuis son travail de metteur en scène et de comédien. S’il a joué sous la direction de Patrice Chereau dans le film Intimacy, c’est essentiellement au théâtre qu’il mène sa carrière. En 2004, il met en scène son premier opéra, L’Amour des trois oranges de Prokofiev pour le Festival d’Art Lyrique d’Aix-en-Provence, le Théâtre National du Luxembourg et le Teatro Real de Madrid. En 2012, il est à l’affiche du Théâtre Athénée Louis Jouvet avec Les Larmes amères de Petra von Kant de Rainer Werner Fassbinder. Il a monté deux productions au Théâtre du Rond Point (Médée Kali de Laurent Gaudé et Les Visages et les Corps de Patrice Chéreau ). Il a été associé 9 ans au Quartz de Brest dirigé par Jacques Blanc, trois ans à la Comédie de Reims, trois ans à la MCNN de Nevers, trois ans au Théâtre du Beauvaisis, et est actuellement associé à la Scène Nationale d’Albi. Toutes les pièces ont été représentées en Ile de France, en Province et en Europe entre 15 et 300 fois (279 dates de tournée pour être précis sur 5 saisons pour Le jeu de l’amour et du hasard par exemple).

La presse en parle : 

Co-production : Cie Saudade / Scène & Cies / Scène Nationale d’Albi / La Passerelle - Scène nationale de St Brieuc

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