De Thomas Lebrun
Pièce chorégraphique librement inspirée de Hiroshima mon amour de Marguerite Duras et Alain Resnais
Chorégraphie : Thomas Lebrun
Interprètation : Maxime Camo, Raphaël Cottin, Anne-Emmanuelle Deroo, Karima El Amrani, Akiko Kajihara, Anne-Sophie Lancelin, Matthieu Patarozzi, Léa Scher, Yohann Têté
Musiques : Japanese Traditional Percussion Taiko, Giovanni Fusco, Geogres Delerue, Paul Mark, his Orchestra and Voices, Gen-ichiro Murakami, Toshiya Sukegawa, Group from Miyazaki Prefecture, Ensemble Nipponia, Group from Nikko, André Mehmari, François Morin, Joji Hirota taiko drummers
Témoignages : Kotani Takako, Naghara Makato, Numata Suzuko, Orimen Shigeko, Sasaki Shigeo
Création boro Rieko Koga
Création lumière Françoise Michel
Création son Mélodie Souquet
Montage son Yohann Têté
Création costumes Jeanne Guellaff
Confection costumes Jeanne Guellaff et Kite Vollard
Régie plateau Xavier Carré
Que reste-t-il d’Hiroshima dans la mémoire collective des jeunes générations ? Des fragments, des moments historiques, des souvenirs ?
Thomas Lebrun et ses neuf danseurs s’inspirent librement du roman et du film Hiroshima mon amour de Marguerite Duras et Alain Resnais, de leur voyage dans cette ville japonaise aujourd’hui, et de leurs différentes rencontres, pour interroger la transformation et l’effacement de la mémoire. Leur immersion dans la réalité s’est construite grâce à des échanges avec les hibakushas (les victimes des bombardements atomiques) et avec les personnes qui s’occupent du mémorial de la paix. Une discussion avec une amie de la petite Sadako (la petite fille aux mille grues, icône de la paix décédée à douze ans des suites de la bombe atomique), leur a notamment offert une rencontre unique avec de jeunes danseurs de kagura et de leur maître. Grâce à tous les regards, mots et témoignages de ceux qui ont vu et raconté la catastrophe, la compagnie est rentrée en France nourrie d’un imaginaire nouveau, d’un savoir et d’une autre vision des choses. Pour l’aider à créer ce lien mémoriel, le chorégraphe a fait appel à la plasticienne japonaise Rieko Koga, imaginant un environnement scénique mouvant pour neuf interprètes, où les parcours s’entrelacent, où le geste traditionnel réapparaît, transformé par la modernité.
Ils n’ont rien vu se termine par un extrait du témoignage, en japonais, d’Orimen Shigeko, survivante de cet événement : « Il ne faut plus jamais faire la guerre. Il faut abandonner toutes les armes nucléaires et ne plus en fabriquer. C’est notre responsabilité de préserver et de protéger la paix dont nous profitons aujourd’hui. C’est ce message que je voudrais vous transmettre ». Elle disait cela en 1990, elle avait alors 82 ans...
"Les costumes, accessoires, musiques traditionnelles, apportent un habillage racé et riche à une danse fine, toute en rondeur et lignes nettes, sans violence." Ballroom
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Production : Centre chorégraphique national de Tours
Coproduction : Chaillot - Théâtre national de la Danse, Les Quinconces-L’espal, Scène nationale du Mans
Avec le soutien de Centre dramatique national de Tours (résidence de création), le Carreau du Temple - Paris 3e, Saitama Arts Theater (Japon)
Production réalisée grâce au soutien de la SPEDIDAM.
Remerciements : Groupe de kagura Kaminakachoshi, Musée du Mémorial de la Paix d’Hiroshima, Mémorial National pour la Paix dédié aux victimes de la bombe atomique, EFI Paris, Ville de Gentilly