Tel un film d’anticipation, Happy Apocalypse nous plonge dans un monde où l’espèce humaine n’a plus d’autre choix que de muter pour survivre.

Dans une société où l’on parle de décroissance et d’assèchement des ressources naturelles, les hommes sont de plus en plus forts, performants et nombreux. Comme si l’humanité s’accroissait aux dépens de tout le reste. Et si le mouvement s’inversait ?

Avant de perdre la mémoire, Natacha Crawling était une brillante généticienne. Elle a conçu le premier enfant hybride, Perle, devenue adulte. Elle se débat désormais avec les troubles de l’humeur provoqués par ses implants neuronaux, et Perle lutte contre une société qui veut la classer, elle qui est inclassable. Dans la famille Crawling, la mutation est partout et impose une nouvelle manière d’être au monde, de nouveaux rapports à soi, aux autres, bouleversant les liens familiaux. Au-dessus de leurs têtes, la théorie de leur frère Michael Crawling, astrophysicien de génie, se vérifie : l’univers qui était en expansion depuis toujours est en train de s’éteindre.

Cette dernière création des F.o.u.i.c, compagnie associée à La Maison, nous plonge dans une atmosphère loufoque de fin du monde, où les personnages se disputent la meilleure manière de profiter du progrès scientifique avant l’extinction finale. La musique électro-pop portée par trois musiciens au plateau est le carburant du spectacle, accentuant l’énergie et l’adrénaline du récit.  Une fantaisie futuriste où le burlesque, la musique et l’astrophysique se mélangent à merveille !