LA SAISON à destination des scolaires

Que vous soyez enseignant en maternelle, primaire ou dans le second degré, vous trouverez dans cet espace pratique un récapitulatif précis des spectacles adaptés à l’âge de vos élèves. Grâce aux filtres « Jeune public » et « Collèges Lycées », vous visualiserez ainsi d’un seul coup d’œil l’ensemble des propositions susceptibles de vous convenir.

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Sous terre
Théâtre d'objets

Sous terre

Une immersion dans les profondeurs du temps lointain et de l’enfance.

Qu’est-ce qu’on trouve au plus profond, sous terre ? Deux artistes creusent la question et nous guident dans leur imaginaire par des sons bidouillés, des objets déterrés et autres inventions fragiles. Une véritable plongée dans l’univers souterrain.

À 8 ans, on a déjà déterré des vers de terre, des petits cailloux. On est même déjà allé dans un cimetière et on sait que l’humain enterre. À 30 ans et plus, on n’a plus peur du noir, on a déjà visité des grottes, mais le plus souvent on espère pouvoir en ressortir. On oublie parfois que sous nos pieds il y a de la vie, et bien plus qu’on ne saurait l’imaginer !

Les deux artistes incarnent des spéléologues, archéologues et préhistoriens qui témoignent et révèlent poétiquement leurs trouvailles : objets enfouis, cailloux, fossiles, os, ou toutes autres curiosités souterraines. Les arts plastiques se mêlent au théâtre d’objet, à la musique et à la vidéo pour créer cette forme hybride, comme un voyage à plusieurs entrées. Une véritable descente dans les cavernes, dans les abîmes où l’on protège et cache parfois des secrets !


En lien avec le spectacle, vous êtes invités à découvrir l’exposition Chroniques Souterraines rassemblant une collection de mondes miniatures « sous cloche » ayant inspiré l’écriture du spectacle et permettant au spectateur de devenir à son tour explorateur.

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Vite, un selfie !
Arts visuels

Vite, un selfie !

Une performance faite d’images peintes à huit mains et quatre voix, questionnant l’image de soi.

Qui n’a pas essayé, au moins une fois, de prendre une photo de lui–même ? Ce geste, à la portée de tous, est devenu courant, mais il n’est pourtant pas anodin, surtout quand on publie ensuite le selfie sur les réseaux sociaux. En s’amusant de ces milliers d’instantanés que nous réalisons tous les jours, le spectacle revient sur l’autoportrait dans la tradition de la peinture, et s’interroge sur cette lointaine démarche artistique qui consistait à imposer son image au regard de tous.

Juchés sur leur échafaudage, quatre plasticiennes, performeuses, chanteuses, interpellent jeunes et moins jeunes dans un débordement de rythmes, de chants et de couleurs sur la question de notre image aujourd’hui. Des images captées, peintes, restituées et réinventées directement sur place, raconteront l’histoire que voudra bien produire cette rencontre picturale provoquée par les artistes. En direct, les images se suivront, s’effaceront puis réapparaîtront, dans des cubes à taille humaine.

La compagnie Luc Amoros aborde dans cette nouvelle création la question de la figure humaine à l’heure du selfie compulsif, cet autoportrait qui a supplanté toute autre forme de cliché photographique. Connue pour ses superbes scénographies plastiques, la compagnie va sans aucun doute nous placer devant un miroir troublant. Un spectacle vivant et palpitant !

Retrouvez l'équipe à l'occasion d'un bord de scène à l'issue de la représentation.

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Dans ma coquille
Cirque / Musique

Dans ma coquille

Un retour poétique en enfance, mêlant cirque et musique.

Alors qu’une coquille se découvre dans une chambre en forme de caverne aquatique, un personnage s’immisce à l’intérieur et retraverse les premières années de sa vie. Ses souvenirs lointains sont vite complétés par son imagination débordante. Le vide de la coquille s’emplit
de mille possibilités, à la manière des jeux d’enfants ! Tout à la fois berceau coquillage, bascule acrobatique, bolide de l’espace, coque de bateau, chapeau trop grand, parachute porté par le vent, carapace de tortue, île perdue au milieu des océans... Ce jeune aventurier découvre les plaisirs des voyages et les surprises de l’inattendu. Au fur et à mesure, l’enfant redevient adulte, un adulte changé et apaisé. Nous quittons le milieu aquatique pour une ambiance plus aérienne et sentons le vent nous porter. Les gestes se libèrent, l’enfant prend
de l’assurance, il est fort et prêt pour le grand vol !

Tout en s’appuyant sur les sons et les mélodies de deux musiciens virtuoses à la flûte et au violoncelle (dont quelques chefs-d’œuvre du répertoire classique), le spectacle est guidé par les émotions et les humeurs de ce petit homme qui enchaine avec facilité les exploits circassiens.

Au croisement du cirque contemporain et de la musique classique, Dans ma coquille nous invite à revivre nos souvenirs et à réécrire nos petites et grandes joies d’enfance.

"Tantôt rêveuse, virtuose, aérienne ou coquine, l’alchimie des sons mêlés renforce et transporte les jeunes oreilles dans les ressentis des mondes oniriques, tout en nourrissant des impressions familières de souvenirs." Note d’intention
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Hippocampe
Théâtre Visuel

Hippocampe

Neuf-cents cubes, six tiges de bois et trois constructeurs pour une expérience sensorielle hors du commun.

Au commencement était le cube. Avec cette forme simple, un monde nouveau se bâtit où tout reste à explorer. Les cubes s’empilent, forment des tours, des rues, une ville prend forme, parfois s’écroule et recommence. Lorsque la nuit tombe, la vie s’éveille et ouvre les portes des imaginaires : monde sous-marin pour certains, visite dans le cosmos pour d’autres... Est-ce un cheval qui court ? Et ces petites lumières qui scintillent, est-ce une constellation inconnue, ou d’étranges poissons des grands fonds ?

Peu à peu, les comédiens s’effacent et laissent place à la lumière et à la musique. Sur des enregistrements d’ambiances naturalistes et de sons évoquant la métamorphose, le corps semble danser alors qu’il voudrait marcher. Des formes abstraites s’élèvent et dessinent des chemins. A la frontière des arts plastiques, de la danse et du théâtre, un condensé d’univers inattendus se déploie à partir de ces simples cubes de bois. Au diable la géométrie et la gravité, c’est l’imagination qui est aux commandes !

Après Sous la neige en 2017, la compagnie Les Bestioles propose un nouveau voyage sensoriel à expérimenter en famille. Dans Hippocampe, la lumière et la musique rythment les émotions et le mouvement définit l’espace. Au bout de ce voyage onirique, c’est un monde où tout est possible que vous découvrirez !

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Le songe d’une nuit d’été
Théâtre / Marionnettes

Le songe d’une nuit d’été

Une version survoltée et délurée du Songe d’une nuit d’été.

Cette nuit, c’est celle de la Saint-Jean, on célèbre le solstice d’été, une fête solaire et populaire. Les banquets sont dressés, on embrase le bûcher, on danse, boit et chante. Pendant cette nuit, on dit que les fleurs acquièrent des vertus magiques et que les hommes se trouvent inexplicablement pris de folie. Une fête où le rêve ouvre les portes aux interdits. Le désordre amoureux ne durera qu’une nuit, espace de tous les possibles. Quand ils se réveilleront, toute cette comédie leur paraîtra un songe et une hallucination sans lendemain ! Et s’il en allait de même pour vous, public ?

Sous ses allures de comédie érotique, la pièce résonne bien au-delà aujourd’hui, plus de 400 ans après sa création par Shakespeare. Idée du couple, libertés de genre, discriminations, les nouvelles marionnettes de la Cie Point Zéro questionnent jusqu’au théâtre lui-même. Ce vaudeville féérique est une épopée amoureuse et poétique dans les forêts shakespeariennes, là où se révèlent les passions et se dévoilent les secrets.

Les marionnettes portées nous offrent ici un formidable terrain de jeu puisqu’elles permettent la multiplicité des identités grâce à la présence des manipulateurs et les doubles jeux que cela suppose. Qui manipule qui ? Masculin et féminin se confondent ici et s’échangent de manière ludique. Peur, excitation, course folle aux désirs sont au rendez-vous !

Retrouvez l'équipe à l'issue de la représentation à l'occasion d'un bord de scène.

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Nos petits penchants
Marionnette

Nos petits penchants

Un récit marionnettique presque sans paroles pour questionner ensemble notre rapport au bonheur.

Être heureux, n’est-ce pas ce que tout le monde recherche ? Développement personnel, photos parfaites, influenceurs modèles... Une vie réussie est-elle nécessairement une vie heureuse ? Pourquoi devrions-nous cacher nos émotions dites « négatives » ? Nos petits penchants ne prétend pas y répondre, mais invite à s’interroger ensemble sur le bonheur.

Cinq personnages habitent dans le même immeuble, sans chercher à se rencontrer. Tous ont un rapport différent au bonheur : Victor semble l’avoir atteint. Ptolémé est discret, docile et voue une admiration sans limites à Victor, Alfred pense le trouver en possédant toujours plus. Rosie semble y avoir renoncé, et Balthazar tente de comprendre ce que tout le monde cherche. Au fil du temps, ils découvrent que leurs destins sont liés, et nous confient leur petit penchant.

Créée en 2012, la Compagnie Des Fourmis dans la Lanterne est le fruit de la rencontre de deux artistes marionnettistes : Yoanelle Stratman et Pierre-Yves Guinais. À la manière de petites fourmis, ils bricolent minutieusement pour proposer au public des univers attachants, surprenants, et poétiques, en privilégiant la manipulation à vue. Dans ce théâtre de marionnettes à l’esthétique décalée, ces personnages aux petits penchants criants de vérité nous questionnent sur la quête du bonheur.

Une poésie visuelle, tendre et poignante qui en dit beaucoup plus que les mots !

 

"On salue la délicatesse et la minutie de la manipulation, la très belle esthétique d’ensemble et les images marquantes qui vont avec." Scène web
"Une esthétique délicate et d’une grande inventivité." La Terrasse
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